« Il voulait aider » : un milliardaire offre 730 000 conserves de macédoine Bonduelle aux Restos du Cœu

Un don massif de conserves qui change le quotidien des bénévoles et des familles aidées

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Un geste simple peut changer beaucoup quand la précarité progresse partout. Il finance 730 000 boîtes de macédoine Bonduelle pour les antennes des Alpes-Maritimes et du Var. Le fondateur d’EasyJet offre ainsi un répit concret aux Restos du Cœur. Ce don massif remplace un chèque classique par de la nourriture prête à servir. Derrière chaque conserve, il y a une logistique pensée, des repas assurés et une autre façon d’aider durablement.

Un don hors norme pour les Restos du Cœur du Sud-Est

Selon lavoixdunord.fr, tout commence au printemps, autour d’un café entre Sir Stelios Haji-Ioannou et François Chantrait, responsable départemental. Le fondateur milliardaire d’EasyJet soutient déjà l’association depuis plusieurs années. Cette fois, il veut rompre avec le simple virement bancaire. Il préfère financer directement de la nourriture pour les bénéficiaires les plus fragiles.

Avec sa fondation philanthropique Stelios, il décide de faire fabriquer une immense série de conserves. La commande porte sur 730 000 boîtes de 800 g de macédoine de légumes. La marque choisie est Bonduelle, entreprise française installée à Villeneuve-d’Ascq, dans les Hauts-de-France, connue pour ses légumes en conserve.

L’opération représente un montant supérieur à 700 000 euros, proche d’un chèque global de 800 000 euros avec les transports. Les palettes de conserves sont destinées aux antennes des Alpes-Maritimes et du Var. Pour les équipes des Restos du Cœur locales, ce don massif sécurise des centaines de milliers de repas équilibrés.

Une macédoine pensée pour le quotidien des bénéficiaires

Le choix de la macédoine de légumes ne doit rien au hasard. Les équipes locales voulaient un produit simple à distribuer, sans restriction alimentaire. Ce mélange convient à la plupart des régimes et des âges. Il se mange chaud ou froid, en salade ou dans un plat rapide.

La conserve présente un avantage important pour les personnes en grande précarité. Elle est prête à l’emploi, se garde longtemps et supporte bien le transport. On peut ouvrir la boîte et manger rapidement, même sans cuisine équipée. Une boîte de 800 g suffit souvent pour un repas familial.

Le partenariat avec Bonduelle répond aussi à une logique de proximité. La production se fait dans le Nord, au sein d’un site industriel français reconnu. Les équipes apprécient ce lien avec un acteur local. Pour les Restos du Cœur, cette dimension rassure les bénéficiaires et renforce la confiance dans le produit.

Un budget alimentaire soulagé pour mieux aider sur le terrain

Pour l’association, ces conserves ne sont pas qu’une belle histoire de générosité. Elles représentent surtout autant de nourriture qu’il n’est plus nécessaire d’acheter. Selon François Chantrait, le montant total atteint environ 800 000 euros, transports compris. Cette somme, portée par la fondation Stelios, offre une vraie marge de manœuvre.

Environ 22 000 personnes, réparties entre le Var et les Alpes-Maritimes, bénéficieront directement de cette macédoine de légumes. Les boîtes seront distribuées dans une petite quarantaine d’antennes. Avec de telles quantités, le stock devrait couvrir les besoins jusqu’à l’automne 2026. Les équipes peuvent planifier les distributions avec davantage de visibilité.

Chaque année, les structures locales servent autour de 2,3 millions de repas à 20 000 à 22 000 bénéficiaires. Dans ce volume, 730 000 boîtes représentent une part importante, loin du symbole. Elles assurent des dizaines de milliers de repas complets et permettent aux Restos du Cœur de renforcer d’autres missions.

Un philanthrope habitué aux opérations directes et massives

Le geste envers le Sud-Est s’inscrit dans un parcours philanthropique déjà dense. Classé parmi les grandes fortunes mondiales, Sir Stelios Haji-Ioannou dispose d’environ 1,3 milliard de dollars selon la presse économique. Il mobilise cette richesse pour des projets concrets, centrés sur l’accès à la nourriture pour les plus vulnérables.

Au Royaume-Uni, il a déjà financé la production de chili con carne. L’enveloppe atteint environ un million de livres sterling pour une banque alimentaire. En Grèce, sa fondation fait distribuer des viennoiseries emballées aux personnes vivant dans la rue. Ces actions prolongent un même engagement contre la précarité et l’exclusion.

Son programme « Food from the Heart » en Méditerranée organise aussi des repas prêts à consommer. Avec les antennes françaises, il applique la même méthode. Il identifie un besoin précis, choisit un industriel capable de produire en masse. Il prend ensuite en charge les transports vers les Restos du Cœur.

Comment les Restos du Cœur s’adaptent à une demande qui explose

Créés par Coluche en 1985, les centres de l’association couvrent aujourd’hui tout le territoire. L’aide ne se limite plus aux repas d’hiver. Elle inclut un accompagnement social, un soutien administratif et des actions pour les familles avec enfants. Partout, les équipes voient les demandes augmenter.

Au niveau national, l’association évoque plus d’un million de personnes accueillies chaque année. Elle parle aussi de cent millions de repas distribués. La crise du pouvoir d’achat et la hausse des factures d’énergie fragilisent des publics suivis par les Restos du Cœur. Salariés, étudiants et retraités franchissent la porte des centres pour la première fois.

Dans les Alpes-Maritimes, la quarante et unième campagne doit démarrer un mardi 18 novembre avec des objectifs ambitieux. Les bénévoles espèrent recruter de nouveaux soutiens et nouer d’autres partenariats privés. Le don de 730 000 conserves montre qu’un mécène peut agir concrètement sans remplacer les contributions modestes des autres donateurs.

Ce don de conserves illustre une solidarité très concrète

Ce don massif de macédoine Bonduelle montre comment une idée simple peut changer la vie de milliers de personnes. En finançant produit, transport et logistique, un seul mécène renforce la capacité d’action des Restos du Cœur sur plusieurs campagnes. Les bénévoles gagnent en sérénité, les stocks sont sécurisés et les centres peuvent concentrer leur énergie sur l’accueil. Pour les bénéficiaires, l’essentiel demeure : ouvrir une boîte, préparer un repas digne et se sentir un peu moins seuls.

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