Gare à l’amende de 135 euros : au 1er novembre, cet équipement est imposé dans de nombreux départements

Ce que change la loi Montagne II cet hiver et comment éviter l’amende en zones de montagne

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L’hiver approche et la route ne pardonne pas les oublis : votre équipement fera la différence entre fluidité et blocage. Les zones de montagne s’organisent pour limiter les risques et protéger les usagers. Les règles se sont précisées ces dernières années, avec des obligations connues et des exceptions ciblées. Anticiper évite l’angoisse au volant et sécurise les familles. Voici l’essentiel, clair et utile, pour partir serein sans mauvaise surprise. Ce rappel tombe à point pour éviter les déboires habituels.

Pourquoi l’équipement devient obligatoire

La loi Montagne II fixe un cadre simple et protecteur, affirme charentelibre.fr. Elle a été adoptée le 28 décembre 2016, après plusieurs hivers difficiles. L’objectif est limpide : éviter les axes paralysés et réduire les accidents liés aux pertes d’adhérence. Les massifs sont concernés, car l’altitude complique les déplacements et renforce les contraintes.

Chaque année, l’obligation court du 1er novembre au 31 mars dans les massifs français. Sont visés les Alpes, le Jura, les Vosges, les Pyrénées, le Massif central et la Corse. Le principe est la prévisibilité : les conducteurs savent quand adapter leur équipement. Les autorités disposent d’un levier clair et cohérent.

La mesure cible le risque le plus courant : la montée enneigée ou la descente glacée. Une voiture mal préparée bloque vite un col et crée un effet domino. Le résultat s’étend à toute une vallée, avec retards, dépannages et routes fermées. La sécurité progresse quand chacun assume sa part.

Quel équipement choisir pour être en règle

Deux trajets, un même but : conserver l’adhérence et la direction. Premier choix, quatre pneus hiver ou toutes saisons homologués 3PMSF, avec le logo montagne et flocon. Depuis le 1er novembre 2024, ce marquage est l’unique référence admise. Cet équipement homologué garantit l’adhérence demandée par la réglementation.

Deuxième option, des chaînes ou des chaussettes prêtes à installer. Elles doivent équiper au moins deux roues motrices dès que la neige se présente. L’intérêt est double : coût maîtrisé et polyvalence selon l’itinéraire choisi. Les conducteurs adaptent ainsi leur matériel à la météo et aux annonces locales.

Cas particulier, les pneus à clous restent dispensés de l’obligation. Leur accroche demeure efficace sur la glace, malgré des limites en confort. Les usagers peuvent donc conserver cette solution si leur usage le justifie. Le cadre cherche l’efficacité, sans imposer un modèle unique à tous.

Véhicules concernés et obligations spécifiques

Le périmètre vise tous les véhicules à quatre roues ou plus. Les voitures particulières entrent, mais aussi les utilitaires légers. S’ajoutent les bus et les autocars, qui transportent des passagers nombreux. Les poids lourds sont concernés également, qu’ils roulent avec ou sans remorque.

Une exigence supplémentaire vise les ensembles tractés. Les poids lourds avec remorque doivent emporter des chaînes. Elles se montent sur au moins deux roues motrices, même avec des pneus hiver. Cet équipement de traction sécurise les longues descentes, car l’inertie augmente en charge.

Le contrôle reste pragmatique et ciblé. Les forces de l’ordre vérifient la présence de matériel adapté. Elles privilégient la prévention, car la pédagogie réduit les blocages. Les usagers s’équipent mieux, tandis que les réseaux tiennent plus longtemps ouverts. L’objectif reste la circulation, pas la sanction immédiate.

Où et quand s’applique la loi Montagne II

Cette saison, l’obligation s’étend du 1er novembre 2025 au 31 mars 2026. Trente-quatre départements sont concernés, selon des zones fixées localement. Tous les territoires ne le sont pas, car les préfets ciblent les communes. Les arrêtés précisent les secteurs et les axes.

Le principe repose sur la proximité des risques. Une vallée peut être incluse, et la plaine voisine ne pas l’être. Les acteurs locaux connaissent les cols et les plateaux les plus délicats. Ils ajustent les cartes en fonction des retours et des épisodes passés. La souplesse évite des obligations inutiles.

La sanction théorique atteint 135 euros, avec immobilisation possible du véhicule. Toutefois, le décret d’application n’est pas encore publié. Les contrôles favorisent donc l’information et le rappel des règles. Sans équipement adapté, la route demeure risquée et l’adhérence chute vite. L’hiver impose méthode et rigueur.

Départements concernés et focus Pyrénées

Ain, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ariège, Aude, Aveyron, Cantal, Doubs, Drôme. Haute-Garonne, Isère, Jura, Loire, Haute-Loire, Lozère, Moselle, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Bas-Rhin. Haut-Rhin, Rhône, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Tarn, Var, Vaucluse, Vosges, Territoire de Belfort.

Le détail se décide par communes, via arrêtés préfectoraux publiés. Dans les Pyrénées-Atlantiques, vingt-huit communes sont incluses. On y trouve Laruns, Larrau, Lescun, Arette, Borce, Béost, Uhart-Cize, Saint-Michel et Osse-en-Aspe. Le relief, l’accès aux cols et l’historique pèsent dans la balance locale.

Dans les Hautes-Pyrénées, cinquante-cinq communes sont entièrement concernées. Barèges, Gavarnie-Gèdre, Cauterets, Luz-Saint-Sauveur, Saint-Lary-Soulan, Arreau, Campan et Bagnères-de-Bigorre en font partie. Vingt communes le sont partiellement, sur une partie du territoire communal uniquement. L’anticipation protège le trajet et l’équipement choisi.

Pour éviter l’amende, anticipez dès maintenant vos trajets hivernaux

La route s’aborde avec méthode, car la météo reste capricieuse. Mieux vaut vérifier votre équipement, les arrêtés locaux et l’état des axes. Préparez des chaînes accessibles, testez leur montage, et contrôlez vos pneus 3PMSF. Les contrôles misent sur la pédagogie, mais la responsabilité demeure. Partir prêt, c’est arriver serein.

Gardez des gants et une lampe frontale dans le coffre. Vérifiez la pression et la profondeur des sculptures. Suivez les consignes affichées sur les panneaux. La sanction reste théorique tant que le décret manque, mais la neige ne négocie jamais.

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