À 26 ans, je suis responsable d’un magasin BUT : voici combien je touche chaque mois, avec un BTS

Le quotidien, la rémunération et les ambitions d’un jeune directeur qui incarne l’esprit de terrain et d’équipe

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Derrière les vitrines d’un magasin BUT, un jeune patron apprend vite et assume beaucoup. À 26 ans, Florent Juge dirige déjà, et sa courbe s’accélère. Son BTS MUC en alternance a ouvert la porte, mais l’effort a tout fait. Depuis 2019, il avance étape par étape, avec des résultats visibles au quotidien. Dans son quotidient, il jongle avec des responsabilités claires, des chiffres précis, et un salaire transparent. Voici son parcours, ses missions et ce que cela paye chaque mois.

Du BTS à la direction : étapes clés et déclics

Passionné de sport, il visait initialement le commerce sportif, chez Intersport ou Decathlon, affirme emploi.lefigaro.fr. Il a suivi un BTS Management des unités commerciales en alternance chez Conforama. Un manager marquant lui a transmis le goût du terrain, du chiffre, et du management humain. Le déclic date de sa soutenance

Ce jour-là, il croise le directeur du magasin de Moulins, juré attentif. Il défend Conforama avec aplomb, et capte ainsi l’intérêt du recruteur. Après le diplôme, il rappelle, et intègre un magasin BUT le 1er juin 2019. Il dit avoir « traversé la rue », les deux enseignes étant à 500 mètres.

Engagé en CDD comme vendeur, il décroche un CDI trois mois plus tard. Il devient coordinateur ménager, puis chef de rayon électroménager, avant chef de rayon meubles. Depuis le 1er janvier 2025, il est attaché de direction, après un campus de six semaines à Paris.

Opérations d’un magasin BUT : équipe, surface et flux

À Moulins, dans l’Allier, il pilote une équipe d’une vingtaine de personnes. Le point de vente couvre près de 3 000 mètres carrés, avec un dépôt de 2 000 mètres. Le site accueille entre 200 et 350 clients par jour, selon les périodes.

Il suit marge, stock et satisfaction, car ces leviers avancent ensemble. Le matin, les managers se retrouvent vers 8 heures pour cadrer la journée. À 9h45, la réunion « top day » fixe les priorités avant l’ouverture. Ce rituel aligne le magasin BUT sur des objectifs courts et mesurables.

Il parcourt les rayons et observe, puis il ajuste avec chaque responsable. Le dépôt reste aligné, car la logistique influence la promesse sur le sol de vente. Les litiges se règlent au fil de l’eau, pour protéger confiance et rythme.

Horaires, terrain et bureau : un rythme soutenu

Il travaille cinq jours par semaine, avec 40 à 45 heures en période calme. Pendant les temps forts, il passe au-delà de 50 heures. Les soldes, les opérations internes et le Black Friday concentrent ces pics. Les équipes anticipent ces vagues.

Le matin, un café avec les managers lance la journée vers 8 heures. À 9h45, la réunion « top day » fixe les priorités avant l’ouverture. Il clôture souvent vers 19 heures, après un point d’étape avec ses responsables. La boucle se referme avec un plan clair pour demain.

Il passe 80 % du temps en magasin et 20 % au bureau. Il commence par un tour, vérifie les rayons, puis suit stocks, commandes et tâches administratives. L’après-midi, il accompagne les vendeurs et gère les litiges clients si besoin. Cette présence constante sécurise le magasin BUT aux heures tendues.

Management, culture et virage réussi de la « belle endormie »

Le site portait le surnom de « la belle endormie ». Les résultats étaient corrects, pourtant le potentiel restait au-dessous de la barre. Il a fédéré une équipe autour d’un projet simple et clair, dont il se dit fier. Le collectif tient, car chacun voit sa place.

Il a longtemps cru que la réussite se jugeait aux chiffres et rien d’autre. Aujourd’hui, il place l’épanouissement au même niveau, car la performance en dépend. Voir un collaborateur progresser grâce à son accompagnement reste sa plus belle preuve. L’esprit d’un magasin BUT s’exprime alors dans les gestes quotidiens.

Il se projette vers un point de vente plus grand, quand l’occasion viendra. Une direction régionale l’attire aussi, tout comme un poste au siège. Il savoure pourtant la phase actuelle, car elle valide un cap clair. Le temps fera son œuvre, sans précipitation.

Salaire, avantages et progression au sein d’un magasin BUT

La rémunération annuelle tourne autour de 42 000 euros bruts. Cela donne près de 2 625 euros nets par mois, selon la situation. Une part variable annuelle dépend des résultats, car la performance guide le partage. Le cadre reste clair dans un magasin BUT à objectifs définis.

Les titres-restaurant complètent la paie et aident au quotidien. Le comité d’entreprise reste actif et propose des aides et activités. Des réductions s’appliquent aussi sur les produits du groupe, ce qui motive. Le lien entre effort et gain reste tangible. Chacun comprend ainsi le cadre. La règle est connue.

Le système fonctionne à la performance, ce qui encourage des plans clairs. Chacun sait où aller, car la progression est possible et visible. La formation interne renforce la confiance, et ancre les méthodes durables. Le campus de six semaines à Paris l’a prouvé.

Ce parcours montre une direction assumée et des repères solides

En 2019, Florent Juge est entré chez But et a appris vite. Le 1er novembre 2025, il devient officiellement directeur de Moulins, Allier. Il pilote vingt personnes, 3 000 m² de surface, et 2 000 m² de dépôt. Le salaire net approche 2 625 euros par mois, avec variables liées aux résultats. Le cap reste humain et exigeant, parce que la performance naît d’un collectif engagé. Cette trajectoire, dans un magasin BUT, illustre une progression structurée et motivante.

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