C’est officiel : après les piscines, le FISC s’attaque à ces deux zones de la maison non déclarées d’ici fin 2025

Le FISC renforce son dispositif de contrôle et étend ses vérifications sur les habitations françaises

Publié le

Les contrôles changent d’échelle et la vigilance s’impose, car le FISC déploie désormais l’imagerie et l’IA pour repérer les biens non déclarés. Les piscines ont servi de galop d’essai, avec des revenus déjà conséquents. Le dispositif s’étend et cible des annexes souvent oubliées. Les photos aériennes régulières, croisées aux bases cadastrales, font remonter les incohérences. Les propriétaires doivent donc vérifier leurs déclarations avant que les premiers courriers n’arrivent, afin d’éviter des sanctions lourdes.

Ce qui change concrètement dans la détection foncière

La modernisation repose sur des clichés aériens renouvelés et sur des algorithmes qui comparent chaque vue aux données cadastrales existantes. Selon adcf.org, le croisement révèle les constructions apparues entre deux campagnes. L’extension, la véranda ou la terrasse passée sous silence ressortent dorénavant rapidement, ce qui réduit les angles morts des déclarations.

Imaginé dans le cadre du projet dit foncier innovant, l’outil automatise l’alerte et signale des surfaces suspectes à grande échelle. Le filtrage relève piscines, dépendances, garages et annexes. Il fournit au FISC une liste pour analyse humaine, afin d’écarter les faux positifs et concentrer l’effort sur les dossiers qui posent problème.

Le propriétaire n’est pas condamné par la machine. Un agent vérifie chaque anomalie et contrôle les écarts avec la dernière déclaration connue. Cette étape évite les décisions hâtives et garantit la traçabilité juridique du contrôle engagé. Chaque échange est tracé pour assurer la transparence des suites données.

Du repérage automatisé au courrier du FISC

Le repérage démarre par l’IA, qui isole des zones construites non décrites dans la base fiscale. Chaque différence repérée entre deux prises de vue déclenche un signal. L’algorithme détecte des formes, comme une emprise ou des toitures neuves, puis agence ces indices en cas à examiner avec priorité.

À ce stade, la revue humaine reprend la main. L’agent recoupe l’adresse, vérifie les plans et compare soigneusement les surfaces déclarées avec celles visibles. Il écarte les incohérences bénignes et retient les situations manifestes. Cette revue protège contre l’erreur et assoit la légitimité du contrôle engagé.

Lorsque l’écart est avéré, le courrier part vers le propriétaire. Il propose une régularisation avant contentieux, avec rappel des bases légales et des montants potentiels. Le FISC précise le délai, les justificatifs attendus et les voies de recours, ce qui laisse une chance d’ajuster sa situation.

Conséquences pratiques, risques, et bonnes réactions à adopter

Les impacts varient selon l’oubli. La taxe foncière peut être recalculée sur plusieurs années, avec intérêts de retard. Le risque augmente si l’annexe modifie la valeur locative cadastrale. Une dépendance ou une véranda non déclarée pèse dans la balance et entraîne un rappel parfois significatif.

La loi prévoit des sanctions graduées lorsque la dissimulation est caractérisée. L’amende annoncée peut atteindre jusqu’à 6 000 euros par mètre carré, à laquelle s’ajoute le paiement rétroactif dû. La sévérité incite à documenter chaque aménagement et à conserver plans, factures, et échanges avec la mairie.

La bonne stratégie consiste à répondre vite. On vérifie les faits, on rassemble les preuves et on contacte le service compétent. La collaboration réduit la tension et ouvre des marges de manœuvre. Le FISC peut accepter une régularisation, une remise partielle ou un étalement si la transparence est réelle.

Chiffres clés, calendrier annoncé et périmètre contrôlé par le FISC

Les premiers résultats sont tangibles. La campagne dédiée aux piscines non déclarées a rapporté environ 40 millions d’euros en 2024. Seul un tiers des départements reçoit aujourd’hui des courriers de régularisation, mais la montée en charge est annoncée. Le périmètre doit couvrir tout le territoire métropolitain d’ici 2026, par phases successives.

Le dispositif vise de nombreuses annexes. Les abris de jardin, cabanons, ateliers, vérandas, terrasses ou pergolas fermées figurent au radar. Les dépendances et garages récents, ainsi que des pavillons temporaires aménagés, entrent dans l’évaluation. La méthode privilégie des règles claires, afin d’éviter les contestations.

Chaque avancée s’appuie sur les survols et les photographies régulièrement mises à jour. Les différences cumulées alimentent un tableau de suivi, utile pour les services locaux. Le FISC coordonne l’envoi progressif des courriers et calibre la charge de traitement pour préserver la qualité du contrôle.

Points d’attention complémentaires et prévention des mauvaises surprises

Deux vigilances s’ajoutent. D’abord, on évite de purger à l’aveugle sa messagerie, car les filtres antispam aident à trier des messages suspects. Un message officiel peut y transiter. On vérifie l’expéditeur, on lit attentivement, puis on conserve les pièces utiles liées au contrôle, idéalement datées et classées.

Ensuite, on reste prudent avec les applications téléchargées. Certaines fraudes ciblent les contribuables via des outils mobiles trompeurs. Avant d’installer, on contrôle l’origine et les autorisations demandées. On protège ses identifiants et son téléphone, afin d’éviter des abus et des fuites d’informations sensibles.

Enfin, on tient un dossier simple. On note dates, surfaces et nature des travaux. On archive devis, factures et décisions d’urbanisme. Cette base réduit le temps de réponse et rassure l’interlocuteur. Le FISC gagne en clarté, tandis que le propriétaire sécurise son échange et limite les malentendus.

Ce qu’il faut retenir pour régulariser sans stress ni perte de chances

Le déploiement conjoint de l’imagerie et de l’IA impose une mise à jour attentive des déclarations. On vérifie ses annexes, on corrige sans tarder, et on garde trace de chaque pièce utile. La réponse honnête, documentée et rapide rassure le FISC et limite les montants dus. Elle réduit les risques de contentieux et préserve la confiance. Cette attitude facilite aussi un éventuel étalement, tout en stabilisant durablement les relations avec l’administration fiscale.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.