Quitter Paris n’a pas été un caprice, mais une trajectoire. Avec sa femme et leurs filles, Thomas Jouannet a choisi un village de 400 habitants. La vie y est plus lisible, rythmée par les saisons et les voisins. Le métier reste présent, l’énergie s’organise autrement, au service d’un quotidien simple. Sans rupture spectaculaire, le déménagement ancre la famille dans la commune. L’acteur conserve ses tournages et ajuste ses allers-retours.
Départ assumé et chronologie de Thomas Jouannet
Pendant près de deux ans, le couple a alterné tournages et haltes dans une maison de campagne devenue repère. Selon le récit rapporté par des médias, cette parenthèse réglait le souffle entre deux projets. L’évidence a grandi à bas bruit, au rythme des saisons vécues sur place et des week-ends.
La décision s’est imposée simplement, vivre toutes les saisons au même endroit. « On n’est plus repartis », résumait-il à Télé Poche. Pour Thomas Jouannet, ce basculement n’a rien de spectaculaire ; c’est une organisation nouvelle du temps, ajustée aux projets et à l’école des enfants, et aux saisons locales.
Le bourg compte quelques centaines d’habitants. Longtemps, la maison n’a été qu’un pied-à-terre entre deux tournages. Peu à peu, la résidence secondaire est devenue principale, les repères se sont fixés, les trajets se sont cadrés et les filles ont trouvé leurs habitudes à l’école du secteur. Le quotidien s’est posé.
Vie locale et engagements, rôle singulier de Thomas Jouannet
Adopté par les habitants, l’acteur s’est investi dans la commission culturelle de la commune. Il participe à la préparation de spectacles et d’animations. Sa présence fait relais plutôt que vitrine ; il facilite les liens, invite des initiatives et veille à ce qu’elles s’installent dans la durée, pour tous publics.
À vélo, l’ancrage se renforce. Secrétaire de Sougé VTT, il accompagne une association qui encadre la pratique par des randonnées, des sorties, des ventes ou des locations de matériel. Thomas Jouannet s’y montre organisateur, attentif à la sécurité des parcours et à l’accès familial aux sentiers entretenus par les bénévoles.
Le collectif finance ses actions grâce à des manifestations locales. Il entretient chemins et passages sur terrains communaux ou privés, avec des accords pérennes. Ici, l’acteur agit en voisin plus qu’en vedette, posture discrète qui nourrit la vie associative et donne un quotidien lisible aux enfants et aux habitants âgés.
Repères familiaux, ancrage régional et perspectives durables
Le lien avec le territoire est ancien. Son père est blésois, sa mère allemande, il est né à Genève. Les vacances de jeunesse se passaient souvent à Candé-sur-Beuvron, dans la maison familiale, d’où une familiarité des paysages et l’envie d’un cadre à taille humaine, restée vive au fil des années.
Plus tard, un ami a repéré une maison à Sougé. Les week-ends s’y enchaînent avec Armelle Deutsch, avant un essai grandeur nature de deux ans. Thomas Jouannet raconte que cette période d’intermittence a validé le cap, jusqu’à l’installation durable et à la scolarisation des deux filles sur place, au village.
À quelques kilomètres, Armelle Deutsch a relancé un lieu mêlant bistronomie et art, ouvert à Lavardin. Elle y retrouve un savoir-faire appris adolescente et crée un passage entre habitants, artistes et publics. Ce projet répond au choix familial ; relier travail, convivialité et territoire, sans rompre avec la création professionnelle.
Un équilibre choisi entre métier, famille et ancrage local durable
Ce déménagement raconte un compromis clair : garder le métier, simplifier le cadre, s’impliquer là où l’on vit. Les prochains mois devraient conserver ce fil entre projets à l’écran, actions culturelles et impulsions associatives. Pour Thomas Jouannet, l’enjeu tient dans cette stabilité : un rythme lisible pour les enfants, une commune plus vivante, et des allers-retours cadrés quand le travail l’exige.