Pendant plus d’une décennie, un homme n’a cessé de fouiller une décharge, convaincu qu’elle dissimule un trésor inimaginable. Alors que sa quête semblait condamnée à l’oubli, un projet inattendu ravive soudain les espoirs. Désormais, son histoire pourrait connaître un tournant décisif, porté par la promesse d’une seconde chance inattendue.
Douze années de fouilles dans la décharge galloise
En 2013, selon jeuxvideo.com, Howells perd le support qui abriterait ses 8 000 bitcoins. Convaincu de pouvoir l’identifier, il sollicite l’excavation du site municipal. Les procédures s’accumulent sans feu vert opérationnel, malgré un plan détaillé et des partenaires techniques envisagés pour sécuriser chaque étape.
En janvier, la Haute Cour tranche défavorablement, estimant sa plainte « sans réelle perspective de succès ». L’ingénieur persiste, prépare d’autres voies, et tente même de se représenter avec l’aide d’une intelligence artificielle. Le calendrier ne joue pas en sa faveur, mais il refuse d’abandonner la piste.
Howells regarde désormais vers la Cour européenne des droits de l’homme. En parallèle, il étudie une solution radicale : racheter le terrain lorsque la municipalité envisagera sa fermeture en 2026. Pour lui, l’enjeu ne relève pas du mythe : il veut prouver que le disque dur existe encore et peut être sauvé.
Un projet de série relance l’espoir autour de la décharge
Le virage médiatique change l’équation. La société américaine LEBUL obtient les droits exclusifs d’un docu-série mêlant récit, reconstitutions et effets visuels. Titré « The Buried Bitcoin », le programme promet un thriller technologique en live-action, centré sur l’itinéraire d’Howells et l’essor des crypto-monnaies.
L’intéressé y voit une fenêtre pour démontrer la faisabilité technique de l’opération. Il assure que, « une fois l’enquête exposée à l’écran », le public comprendra la logique de son plan. La série se propose aussi de montrer les méthodes d’excavation envisagées, étape après étape, au-delà des slogans.
Le projet attire des producteurs et des partenaires issus de l’écosystème crypto. Des marques s’y intéressent, tandis que des plateformes discutent de sa diffusion. La promesse éditoriale : raconter une chasse au trésor contemporaine, cadrée par le droit, la technique de récupération de données et les aléas industriels.
Entre scepticisme technique et bataille juridique
Des experts tempèrent l’enthousiasme : après une décennie sous déchets, l’électronique peut être irrémédiablement endommagée. L’humidité, la corrosion et les contraintes mécaniques menacent l’intégrité des plateaux. La récupération, si elle reste possible, exige des protocoles hautement spécialisés et coûteux.
Sur le front légal, les refus réitérés compliquent la suite. Les autorités locales invoquent des raisons de sécurité, d’environnement et de coût. Howells répond par un montage privé et un protocole strict, afin de limiter risques et nuisances tout en garantissant la traçabilité des opérations.
Reste l’argument humain : une détermination quotidienne, « de 9 h à 17 h », et l’idée d’un droit de propriété numérique mis à l’épreuve. La sortie du docu-série est visée pour la fin 2025. Si l’exposition convainc, elle pourrait favoriser un compromis encadré sur le terrain, voire un nouvel examen.
Ce qui pourrait survenir dans les prochains mois, entre caméras et procédures
La médiatisation peut accélérer des discussions techniques, favoriser des financements dédiés et rouvrir des portes judiciaires. Mais les inconnues demeurent, du verdict européen à la réalité matérielle du support. À ce stade, Howells compte sur l’effet d’entraînement du projet pour faire avancer, enfin, l’accès au site de décharge.