À la tête d’un magasin Primark, une directrice assume des équipes, un chiffre d’affaires et des choix d’assortiment. À travers son expérience, on comprend les responsabilités, les horaires et les leviers d’évolution qui structurent le poste. L’idée est de donner des repères concrets sur le métier de directrice et sur la rémunération qui l’accompagne.
Parcours, responsabilités et vie dans un magasin Primark
En 2016, elle rejoint le magasin Primark à l’ouverture de Lille après une alternance en grande distribution. Selon lefigaro.fr, elle gravit les échelons en tant que superviseuse, manager, responsable de département, manager senior, directrice adjointe, puis directrice en mars 2024. « J’ai évolué pas à pas », résume-t-elle, fière d’un chemin balisé par la performance et l’encadrement d’équipe.
Le point de vente qu’elle pilote compte 5 100 m², 37 caisses, 59 cabines et 239 collaborateurs. 60% de son temps se passe sur le terrain, au contact des équipes. Les journées démarrent souvent vers 7 heures et se terminent autour de 17 heures, avec le dimanche fermé et un jour de repos supplémentaire dans la semaine.
L’autonomie commerciale est centrale : les magasins choisissent leurs articles et composent leurs stocks. « Nous décidons à 100 % de nos commandes », souligne-t-elle. Cette marge de manœuvre exige une lecture fine des ventes, une rotation maîtrisée et une présence régulière en surface. C’est l’un des ressorts clefs d’un magasin performant.
Salaire, primes et évolution dans un magasin Primark
La rémunération d’un directeur débute à 66 000 € bruts par an, soit environ 4 125 € nets par mois selon l’enseigne. S’ajoutent un treizième mois, une prime annuelle liée aux objectifs et des remises produits. Le package reflète l’amplitude des responsabilités et la capacité à tenir le cap commercial au quotidien.
Les niveaux inférieurs suivent une progression claire. Un Team Manager, équivalent du poste de superviseuse d’origine, tourne autour de 32 000 € bruts annuels, environ 2 000 € nets par mois. Cette marche intermédiaire prépare au pilotage d’un périmètre plus large, avec des indicateurs, des équipes et des résultats à livrer.
La mobilité interne est réelle. « Certains directeurs ont commencé vendeurs », rappelle-t-elle. La motivation peut compenser une partie des diplômes, soutenue par la formation maison. Lors de sa prise de poste au magasin Primark, elle a bénéficié d’un coaching externe pour appréhender sereinement ses nouvelles responsabilités.
Organisation du travail et perspectives de carrière
Son attachement au magasin Primark remonte à un voyage en Angleterre. Elle y découvre une enseigne « inclusive et accessible ». Elle applique ces valeurs au quotidien, avec des collections pensées pour des besoins spécifiques, comme la ménopause, et des opérations engagées, telles qu’Octobre Rose.
L’inclusion se mesure aussi en interne : 8 % des salariés sont en situation de handicap, un jalon qui structure le management. La journée type mise sur la présence en surface, les briefs réguliers et l’accompagnement des profils juniors comme confirmés. Le rôle consiste, dit-elle, « avant tout à faire grandir les autres ».
Des ponts existent vers le siège de Créteil pour des projets transversaux, ou vers des fonctions de direction régionale. Elle, pour l’heure, préfère continuer à s’épanouir dans le Nord. Cette constance repose sur un équilibre entre terrain, management et pilotage commercial.
Repères utiles pour avancer sereinement
Ce poste dans un magasin Primark rassemble autonomie, responsabilités d’équipe et variables de performance. Le salaire d’entrée, les primes et les remises cadrent l’ensemble, tandis que la formation interne ouvre des passerelles crédibles. Si vous visez ce chemin, privilégiez l’expérience terrain, la montée en compétences et la constance, piliers d’une progression durable.