Le comédien et sa famille ont tourné la page de la capitale pour s’installer durablement dans un bourg confidentiel. Sans rompre avec leur métier, ils ont choisi un quotidien ancré dans la vie locale, au plus près des habitants et des saisons. Thomas Jouannet y prend part à l’organisation collective, un choix assumé qui redessine leur rythme et leur horizon.
Chronologie d’un départ assumé par Thomas Jouannet
Pendant deux ans, le couple a alterné tournages et escapades dans une maison de campagne devenue repère, affirme purepeople.com. Puis la décision s’est imposée : vivre toutes les saisons au même endroit. « On n’est plus repartis », rapporte l’acteur à Télé Poche, résumant ce basculement. Thomas Jouannet l’explique sans emphase, une évidence née du temps.
Le bourg choisi compte quelques centaines d’habitants. Longtemps, ce fut un pied-à-terre pour souffler entre deux projets. De fil en aiguille, la maison secondaire est devenue principale, les repères quotidiens se sont fixés et les enfants ont pris leurs habitudes à l’école du secteur. La bascule s’est faite sans fracas, dans une continuité simple et assumée.
Le comédien poursuit ses activités à l’écran et sur scène, sans renoncer aux déplacements nécessaires. Le changement n’a pas rompu le lien professionnel : il a redistribué le temps et l’énergie. Le cap paraît clair : un ancrage rural, un agenda adapté et des allers-retours cadrés pour maintenir les projets, notamment à la télévision.
Vie locale, engagements et rôle spécifique de Thomas Jouannet
Adopté par les habitants, l’acteur s’investit dans la commune. Élu au sein de la commission culturelle, il participe à la mise en place de spectacles et d’animations. Sa présence sert de relais plus que de vitrine : il facilite, invite, coordonne, afin que les initiatives s’installent dans la durée et profitent au plus grand nombre.
Le vélo structure aussi ce lien. Secrétaire de Sougé VTT, il accompagne une association qui encadre et développe la pratique par tous moyens : randonnées, sorties, ventes ou locations de matériel. Le collectif finance ses actions grâce à des manifestations, et entretient sentiers et chemins sur terrains communaux ou privés, pour un accès pérenne et sécurisé.
Ici, Thomas Jouannet agit moins en vedette qu’en voisin. Le rôle particulier évoqué par le titre s’exprime dans cette posture discrète : épauler, relier, proposer. Cette participation continue ancre la famille dans un tissu associatif vivant, avec un bénéfice simple : un quotidien lisible pour les enfants et une commune qui gagne en dynamisme.
Repères familiaux, ancrage régional et perspectives durables
Le lien avec le territoire est ancien. Son père est blésois d’origine, sa mère est allemande, lui est né à Genève. Pendant les vacances, la jeunesse se passait souvent à Candé-sur-Beuvron, dans la maison familiale. Ces attaches expliquent la familiarité des paysages et ce choix d’un cadre à taille humaine.
Plus tard, un ami a trouvé une maison à Sougé. Les week-ends s’y enchaînaient avec Armelle Deutsch, avant un essai grandeur nature. « Intermittents du spectacle, on a voulu tenter pendant deux ans », confiait-il à La Nouvelle République ; l’expérience s’est muée en installation durable, avec leurs deux filles scolarisées sur place.
À quelques kilomètres, Armelle Deutsch porte un lieu entre bistronomie et art, ouvert à Lavardin. Elle y retrouve un savoir-faire acquis dès l’adolescence et en fait une passerelle pour accueillir artistes et publics. Ce projet fait écho au choix de Thomas Jouannet : relier travail, convivialité et territoire, sans renoncer à la création.
Que révèle ce choix de vie et ce qui pourrait suivre
Ce déménagement raconte un compromis : garder le métier, simplifier le cadre, s’impliquer où l’on vit. Les prochains mois devraient prolonger cette ligne, entre projets à l’écran, actions culturelles et impulsions associatives. À ce stade, une chose compte : que les équilibres tiennent pour la famille. C’est là que Thomas Jouannet trouve sa place : au service d’un quotidien apaisé, relié aux autres.