À vingt-six ans, je dirige un magasin BUT et j’assume une responsabilité. Mon quotidien mêle gestion, commerce et humain, avec des décisions rapides et une écoute attentive. Le rythme reste intense, pourtant l’autonomie motive. Je raconte un parcours express, des débuts modestes jusqu’à la direction, avec la réalité du terrain. Chaque choix engage l’équipe et pèse aussi sur les résultats.
Un parcours interne rapide au magasin BUT
J’entre chez But le 1er juin 2019, vendeur en CDD. Trois mois plus tard, j’obtiens un CDI, l’implication paie. Je deviens coordinateur ménager, encadré par un chef des ventes. Chaque étape m’apporte des repères concrets, plus d’autonomie, et une vision nette. J’apprends la rigueur commerciale, puis j’intègre les attentes clients.
Rien ne me destinait à l’ameublement, je visais le sport. Intersport ou Decathlon me tentaient. Mon BTS MUC chez Conforama change tout, grâce à un manager exigeant. Le jury comprend le directeur de Moulins, et le lien se crée. Les enseignes sont à cinq cents mètres, je traverse la rue.
Je passe chef de rayon électroménager, puis chef de rayon meubles. Depuis le 1er janvier 2025, je suis attaché de direction, en pleine responsabilité. Le 1er novembre 2025, je deviens directeur du magasin BUT de Moulins, dans l’Allier. Un campus de six semaines à Paris facilite ma prise de poste.
Missions de terrain et management
Je travaille cinq jours par semaine, avec quarante à 45 heures en période calme. Les temps forts dépassent souvent cinquante heures en raison que des soldes et des opérations internes attendent plus. Le Black Friday demande présence forte et décisions rapides. À huit heures, les managers partagent un café, puis nous fixons les priorités.
À neuf heures quarante-cinq, nous tenons le “top day” avec l’équipe. Dans le magasin BUT, je reste quatre-vingts pour cent du temps sur le terrain, vingt au bureau. Le matin, je fais un tour complet, je vérifie les rayons, puis j’échange avec chacun. Nous fixons priorités et lançons la journée.
Ensuite, je gère les stocks, les commandes et l’administratif. L’après-midi, j’accompagne les vendeurs, ensemble, et je traite les litiges clients. Vers dix-neuf heures, je clôture la journée, après un dernier point avec les managers. Nous préparons les actions du lendemain, pour garder le cap.
Ambitions, résultats et salaire dans un magasin BUT
Le point de vente portait le surnom “belle endormie” parce que le potentiel dormait. Nous avons fédéré une équipe d’une vingtaine de personnes autour d’un cap. Le magasin atteint trois mille mètres carrés, avec un dépôt de 2 000 mètres carrés. Il accueille 200 à 350 clients chaque jour, en moyenne.
Je ne lis plus la réussite seulement dans les chiffres, malgré la force. L’épanouissement des collaborateurs fait progresser le groupe et stabilise la performance. Voir quelqu’un grandir grâce à mon accompagnement donne du sens, puis enracine les résultats. J’installe des rituels clairs, je donne du feedback précis, l’exemple entraîne l’équipe.
Je regarde trois pistes, selon la cohérence du projet. Un site plus grand m’attire, comme une direction régionale, voire un poste au siège. Au magasin BUT, le salaire atteint 42 000 euros bruts par an, soit 2 625 nets par mois. Une part variable s’ajoute, avec titres-restaurant, CSE actif, réductions.
Un chemin qui illustre la valeur d’un BTS ambitieux
Ce parcours montre qu’un BTS ouvre des portes claires et durables. L’enseigne valorise l’effort, la formation et la confiance, ce qui accélère les étapes. Dans un magasin BUT, la performance récompense l’engagement, tandis que l’humain donne du sens. Je garde le cap, l’équipe grandit, les résultats suivent, et l’ambition reste alignée avec la réalité du terrain. Jour après jour.